Pink Bulles Rosé 2013 - Jean Maupertuis.
Alors que nous préparons doucement notre "top 15 des meilleurs vins en 2014", il nous semble impossible de ne pas évoquer le fabuleux Pink Bulles rosé de Jean Maupertuis.
C'est dément ce que l'on peut faire avec du Gamay et c'est Gamay de faire des trucs aussi déments ! Et c'est aussi dingue de constater le nombre de gens talentueux que l'on trouve en Auvergne : Hervé Souhaut : Saint-Épine, Destezet - Nicolas Carmarans : Selves, Mauvais Temps - Frédéric Gounan, Pierre Beauger, François Dhumes, etc.
Oui, Jean Maupertuis fait partie de ces vignerons qui faisaient autre chose dans une autre vie et puis il y a des rencontres qu'on n'oublie pas, comme celles avec Marcel Lapierre et Pierre Overnoy, lors de sa formation viti-œno. Ces fameuses rencontres qui font basculer un destin d'un état solide à celui de liquide. Du travail au plaisir.
Dans un superbe article de Libération, qui lui est consacré, on peut lire ceci : "Robe rose pâle, bulles très fines, nerveuses. Arômes de fruit délicats, pointe de sucre résiduel équilibrée d’une très belle acidité. Ce vin pétillant abordable, «Pink Bulles», tenait haut la dragée au champagne réputé". Et vous savez quoi ? C'est exactement ça !
Sauf que, ce qui n'est pas dit, c'est que ce vin enchanteur est léger et subtil. Un pétillant qui marie les attentes et les exigences que l'on peut avoir pour un excellent champagne, tout en y apportant une fraicheur et une jeunesse que celui-ci possède rarement. Mais, c'est de l'insolence ? Oui, tout à fait mais surtout un peu de folie avec beaucoup de maîtrise. C'est vrai, souvent, les pétillants natures sont fous mais peu peuvent revendiquer le fait d'être aussi raffinés que celui de Jean Maupertuis.
A 12 euros, vous tenez peut-être ici la clé du bonheur, ou en tout cas, la clé d'un bon moment entre amis autour d'une boisson enthousiasmante. Il ne reste plus qu'à trouver la cachette, bon courage (!) et bonne dégustation ;)
#vin #vinlibre #vinnature #vinnaturel #vinsauvage #vinslibres #wine #wineporn #winelover #wineaddict #winestagram #naturalwine #winetasting #wineoftheday #france #gamay #petillant #auvergne — 10 years ago
Euuuh, 100% pinot noir, il me semble.
Sinon, tout a fait honnête: fruité comme il faut, des notes de cerise et... Chocolat (Je débloque peut être sur celle-la parce qu'un arôme comme ça sur un irancy c'est étrange, quand même). — 11 years ago
Mitch et moi on est d'accord. Quand c'est bon comme ça pourquoi faire vieillir. Équilibré, jeune, fruité. Une belle réussite. Il m'en reste plus :(. IP Syl-Vins — 12 years ago
C est à point , c est classe comme un grand margaux , peu marqué par l année , étonné par la qualité , j en attendais vraiment pas autant , ça me réconcilie presque avec Bordeaux — 9 years ago
Coté vert comme quelques 2011, mais dans ce cas-ci j'apprécies. Producteur peu connu mais j'aime beaucoup cette bouteille — 10 years ago
Escapade 2014 - France Gonzalvez
On prend du plaisir à boire l'Escapade. On se voit bien partir avec, pour destination, la ligne d'horizon. Partir pour de bon, pas pour quitter ceux que l'on aime, mais plutôt pour s'offrir un moment hors du temps. Casser le rythme, s'affranchir des impératifs, se soustraire à la gravité, au propre comme au figuré. On rêve tous un peu de ça, non ? Ce soir, c'est France Gonzalvez qui est aux manettes. Décollage !
Ce 100% Chardonnay est bien le moteur de ce périple. Le nez annonce la douceur : agrumes, tilleul et acacia, verveine et fleurs blanches sur une pointe de beurre et une note finale sur la noisette. En bouche : aucune trahison, tout s'inscrit dans la continuité, c'est vif mais pas sec, c'est long, c'est suave, avec une touche légèrement minérale. On aimerait vous en dire plus mais notre bouteille est déjà vide. Mince, tout cela n'était donc qu'une fulgurante fugue.
#vin #vinvivant #vinnature #vinnaturel #naturalwine #vinlibre #chardonnnay #francegonzalves
— 10 years ago
Tokay Pinot gris « Cuvée Béatrice » de 1997 – Joseph et Christian Binner
Boire un vin d’Alsace de la maison Binner, c’est toujours un moment particulier. Non seulement car la maîtrise de ce vigneron est incroyable mais aussi car ses vins ont tous une identité, une signature.
Mais lorsque l’on vient à ouvrir un Tokay Pinot gris « Cuvée Béatrice » de 1997, l’expérience devient alors magnifique !
La robe cuivrée et limpide laisse deviner que le temps a fait son travail de maturation et de concentration des arômes. Et pourtant, il n’a en rien altéré la fraîcheur de ce vin. Le nez est resté somptueux et intact, opulent et généreux, sur une légère note de miel brioché. Les fruits blancs sont compotés alors que les fleurs, blanches elles aussi, restent délicatement présentes et spontanées.
En bouche, le volume est large et imposant. On trouve ce qu’il faut de sucre et d’acidité, ce qui crée un vin rond, moelleux, très légèrement liquoreux tout en restant parfaitement équilibré. La longueur vient finir parfaitement l’expérience, grâce notamment à une belle matière.
Ce n’est plus un vin, mais une véritable gourmandise, vers laquelle on revient avec enthousiasme, par pur plaisir des sens.
Et alors même que le niveau de notre bouteille baisse à vive allure, on se dit que vraiment, il y a du talent, énormément de talent du côté d’Ammerschwihr, en Alsace.
Voici la description de vins de Christian Binner que l’on trouve dans le dernier cahier Le Rouge et Le Blanc : « Fruité, gourmandise, soyeux des tannins, humilité, simplicité, spontanéité, buvabilité ». Tout ça est exact !
Comme d’habitude avec Christian Binner, pas de secret sur la manière dont le vin est fait : « Pinot Gris 1997 ce Pinot gris a été récolté sur nos parcelles de Granite migmatique enherbées, labourées et cultivées sans engrais. Les raisins ont été récoltés manuellement, par tris fin octobre, à une grande Maturité comme toutes les Cuvées Béatrice élaborées dans notre Domaine. Une fermentation de plusieurs mois en foudres de chênes centenaires s’est suivie d’un élevage sur lies fines, le tout sans ajout de levures ni chaptalisation, ni filtration excessive. Cette vinification non interventionniste à l’abri des techniques œnologiques modernes nous permet de préserver au maximum la Qualité intrinsèque du raisin. Un léger dépôt peut se former au fond de la bouteille, veuillez verser délicatement. » (contre-étiquette)
Site : www.alsace-binner.com
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— 10 years ago
Ça sent la Bourgogne et c'est bien comme ça :) Place à un léger mûrissement mais déjà très bon. Plutôt bois que fruit. — 12 years ago
Très croquant, comme dans ça goûte conne lorsqu'on croque dans une pomme mcintosh fraîche — 9 years ago
Initials BB 2013 – Agnès et René Mosse
Aussi surprenant que cela puisse être, nous n’avons jamais eu l’occasion de goûter les vins de la maison Mosse. C’est dingue mais c’est comme ça ! A la relecture du billet, Nathalie me signale que nous avons déjà bu le Rouchefer. Bon, ok, je n’en ai aucun souvenir…
Domaine « monument » dans la famille des vins dit natures, succès fou à l’étranger (Instagram regorge de photos de bouteilles estampillées Mosse), on vous livre ici nos humbles impressions.
Nous n’avons pas pour habitude de commencer par ça, mais cette fois, il faut le dire : entre 28 et 36 euros pour une bouteille de Initials BB, il faut que ce soit bon, très bon et que cela frôle le fantastique. En tout cas, c’est ce que nous souhaitons ;)
Cultivée sur une parcelle très réduite de 66 Ares nommée Bonnes Blanches, cette cuvée est la cuvée de référence de la maison Mosse. Ce Chenin, élevé en fût pendant 12 mois provient de vignes âgées de 35 ans.
De couleur cuivre, le nez est assez bluffant et complexe. On retrouve pêle-mêle : tilleul, verveine, agrumes, fruits jaunes et miel. Nous ne rentrerons pas dans des explications plus complexes sur la fameuse équation : Chenin / Coing / pomme mûre / oxydation, nous maîtrisons mal le sujet, mais sachez qu’en ce qui nous concerne, on trouve que tout cela fonctionne très bien. Très, très bien même !
En bouche, c’est la promesse du nez qui se matérialise : c’est minéral, acidulé, frais, tout en conservant un peu de gras, mais ce qu’il faut hein, on est d’accord. La longueur est superbe et le plaisir est là. Bien évidemment, ce vin aurait pu et dû attendre quelques années pour être dégusté. Mais la tentation était grande de découvrir ce qui se cachait derrière le Chenin de la maison Mosse.
En conclusion : ce vin est excellent et très bien fait. Dans la famille des Chenin de renom, il tient bien sa place. Néanmoins, le prix du liquide reste stratosphérique. Car il faut le dire, on trouve d’autres Chenin très bons entre 2 et 3 fois moins chers.
Même si les années rendent la comparaison difficile, je pense par exemple au Vouvray sec en 2004 de Marie Annick Lemaire. Plus jeunes, mais tout aussi intéressants : Le Kharaktêr du domaine Briseau ou bien encore Mozaik du domaine Python-Paillé, eux aussi, tous dégustés en 2012. — 10 years ago
Ouaaaaouuuch ! put1 d'sa race comme c'est bon ça !!! — 12 years ago
C'est la première fois que je bois une bouteille qui a un niveau d'équilibre qui le rend difficile à décrire! Vraiment bon ?!? :) on arrive à détecter un léger fruit en début de bouche, s'en suivent les épices, des touches poivrées. Pas tout les jours que l'on boit des choses comme ça! — 12 years ago
Pierre-Hugues Carmichael
Y'a des jours comme ça où le bouchon refuse de coopérer... :| — 8 years ago